
26240 laveyron
France

Contrairement à une idée communément partagée, industrie et ruralité ne sont en rien antinomiques. L’industrie fut longtemps liée à l’agriculture et, spécificité française, privilégia à l’origine les villes petites et moyennes ainsi que les espaces ruraux pour s’installer, là où se trouvaient les sources d’énergie et la matière première. À la Révolution industrielle, rappelle Philippe Estèbe : « l’industrie ferroviaire s’implante dans d’improbables bouts de ligne ; la sidérurgie suit les gisements, en Lorraine, au sud du Massif central ; la chimie s’installe au long des couloirs fluviaux ; le textile cherche l’eau (…) »1.
Bien que l’industrie traditionnelle, dominante en ruralité, a fait les frais du choc pétrolier dans les années 1970-1980, puis de la crise financière, en 2008, la situation semble plus favorable aujourd’hui. À l’heure de la transition écologique, et alors que certains évoquent un mouvement de réindustrialisation, nul doute que les campagnes, qui regroupent près de 30 % de l’emploi industriel, ont un rôle à jouer.
Parce que « les usines dans les campagnes ne sont pas que des témoins du passé » mais, au contraire, « se renouvellent et innovent »2, la Caravane des ruralités a voulu ouvrir un cycle de réflexion sur l’industrie en milieu rural dont la coordination a été confiée à Magali Talandier et Manon Loisel. Il vise à proposer un état des lieux de la situation et à esquisser des pistes pour l’avenir du secteur dans ces territoires, alors que son regain soulève d’épineuses questions : Comment préserver les ressources ? Comment répondre au besoin de main-d’œuvre ?
Pour ouvrir ce cycle, le choix s’est porté sur le territoire de Laveyron et plus largement sur celui du SCoT des Rives-du- Rhône dans la Drôme. Ce territoire rural, industriel et dynamique, qui réunit des activités variées et des entreprises innovantes, se trouve en première ligne face à deux enjeux émergents à une échelle plus large : l’accès à l’eau et au foncier.









Après des décennies de déclin, les emplois industriels ont progressé sur la période 2016-2019, puis, sont clairement repartis à la hausse après le choc de 2020 lié au Covid. Si les premières tendances de 2024 semblaient confirmer cette reprise, l’annonce de plusieurs plans sociaux montrent la fragilité et les difficultés de renouer avec une dynamique industrielle. De plus, tous les secteurs et tous les territoires ne sont pas égaux face aux récentes évolutions positives, ou négatives. Certains tirent bien leur épingle du jeu, d’autres non. Il y a donc une grande diversité des situations locales.
Une des spécificités de l’industrie française est le poids qu’elle continue d’occuper dans les espaces ruraux, puisqu’elle représente encore un emploi sur quatre. Pour autant, l’industrie française n’est pas spécifiquement rurale et 70 % des hausses d’emplois industriels enregistrées entre 2016 et 2019 sont le fait des aires d’attraction des grandes villes. Mais, toujours au sein de ces aires, ce sont les communes rurales qui enregistrent les plus fortes progressions. Enfin, dans les espaces hors aires d’attraction, les emplois industriels étaient également repartis à la hausse. Donc oui, l’industrie reste un sujet particulièrement structurant pour une large partie des espaces ruraux. Il y a des effets d’échelle imbriqués. Les dynamiques régionales demeurent importantes. L’industrie se porte mieux dans l’Ouest que dans l’Est. Il y a des effets « métropolitains » qui profitent aux communes rurales disons périurbaines, mais il y a aussi des effets ruraux plus diffus, dans des espaces parfois éloignés des villes, qui restent marqués par l’industrie locale. Dans le détail des secteurs industriels et des services associés, apparaissent surtout de fortes complémentarités entre villes et campagnes.
De façon assez caricaturale, la France a connu un basculement de son industrie, de l’Est à l’Ouest. Pour autant, dans les territoires de tradition industrielle, l’industrie n’a pas disparu et reste un sujet majeur de politiques publiques locales, mais aussi d’attachement et, probablement, de prospective. Surtout, je dirais que l’industrie se transforme et que les campagnes industrielles également. Mener une politique industrielle dans le contexte actuel de transition écologique exige une attention accrue sur les pressions qui s’exercent sur les ressources, mais aussi sur la stabilité des chaines d’approvisionnement. L’acceptabilité sociale, les aspirations et exigences des travailleurs changent. Les entrepreneurs, rencontrés lors ce nos terrains, témoignent de ces bouleversements et des difficultés croissantes qu’ils rencontrent.
Le territoire SCoT Rives-du-Rhône est intéressant à plusieurs titres. Il incarne une forme de ruralité, située à proximité d’agglomérations et de métropoles de taille conséquente, qui a fait de l’industrie l’un des axes forts de son projet. Territoire industriel, il s’agit aussi d’un espace qui connait une forte attractivité résidentielle, et qui abrite une agriculture qui génère de la valeur, de la richesse. Toutes ces tendances, toutes ces fonctions, garantissent un dynamisme industrialo-résidentiel, et agricole, qui entraine nécessairement des tensions importantes. Conflits d’usage, raréfaction de la ressource en eau, maitrise du foncier… sont autant de sujets centraux pour les intercommunalités du SCoT. De plus, c’est aussi sur ce territoire que l’un des premiers grands projets d’écologie industrielle a vu le jour en France. Enfin, la mobilisation des acteurs et leur intérêt pour nos travaux de recherche ont facilité l’accès au terrain. Nous avons pu organiser des temps de collecte d’informations et de discussion avec les décideurs et les entrepreneurs.
Il est vrai que les enjeux industriels avaient été un peu mis de côté mais on note un changement. La crise du Covid a provoqué une prise de conscience sur nos dépendances. S’ajoutent à cela les défis liés aux nouvelles énergies, à la décarbonation et aux crises environnementales. Le nouveau récit industriel s’articule autour de deux axes, parfois en tension : le renforcement de la souveraineté et la transition écologique. Quant au retour des ruralités dans les politiques publiques et les financements de recherche, plusieurs raisons peuvent l’expliquer : un rééquilibrage après des décennies centrées sur les métropoles, des réponses aux fractures révélées par le mouvement des gilets jaunes, ou encore un intérêt accru pour la transition écologique. Ressources, production, adaptation : les ruralités jouent un rôle clé dans ces trajectoires de changement. Il ne s’agit pas d’opposer campagnes et villes, mais de gérer ensemble des ressources de plus en plus rares, qu’elles soient naturelles, financières ou humaines.
Lorsque, en 1965, Christian Avocat, alors jeune professeur d’histoire-géographie, prend la plume au sujet de l’industrie rhodanienne, il fait part de son grand étonnement au sujet de sa nature et de son implantation : « L’activité industrielle, écrit-il, donne l’impression d’être extrêmement discontinue, voire indigente : pas de concentration d’usines comparable aux paysages des vallées lorraines, peu de ces grandes industries dont le gigantisme des installations écrase toutes les autres traces de l’activité humaine. Dans l’ensemble, les vergers alignés dans la plaine et les plants de vigne, accrochés aux premières pentes des rebords, attirent bien plus l’attention. »3
Pourtant, l’auteur le reconnaît. En y regardant de plus près, la vallée du Rhône est bien, déjà à l’époque, une région industrielle notable. Elle accueille de la métallurgie, de la mécanique, de la chimie, du textile ou encore de l’alimentaire. Elle compte de très nombreuses petites et moyennes entreprises mais aussi quelques sites majeurs dont celui de la Société d'Application et de Recherche Mécanique Aéronautique (SARMA) installée à Saint-Vallier, dans le Nord de la Drôme, qui approche le millier de salariés.
Cette dynamique industrielle est en réalité très antérieure aux années 1960. « Ici le passé est très présent », confirme Sylvie Perrot, maire de Laveyron, vice-présidente de Porte de DrômArdèche et conseillère régionale4. À Saint-Vallier, et dans les communes avoisinantes, les premières installations, principalement des entreprises de moulinage, de tissage et de filature, remontent au XIXe siècle. Elles ont été rendues possibles par la proximité avec le fleuve, peu à peu aménagé, et l’arrivée du train, reliant Paris à Marseille, en 1855. À l’aube du siècle suivant, la diffusion du charbon et l’apparition d’une maladie touchant le ver à soie ont conduit à la fermeture de plusieurs ateliers et usines, mais ces disparitions sont alors compensées par le renouvellement du tissu industriel local. Ce regain est favorisé, en particulier, par l'émergence d'une papeterie, fondée en 1874 à Laveyron, et l'établissement, donc, en 1940, d'une usine de fabrication de pièces détachées pour l'aviation : la SARMA.
Depuis, le territoire a su profiter de la dynamique industrielle qui rayonne au nord de la vallée du Rhône, comme le souligne le géographe Ivan Glita5, et de sa proximité avec les principales agglomérations de la région. Saint-Vallier et Laveyron sont situées à 40 minutes de Lyon, via Saint-Rambert-d’Albon, 55 minutes de Grenoble, via Lens-Lestang, et 30 minutes de Valence, en passant par Tain-l’Hermitage. La communauté de communes Porte de DrômArdèche, à laquelle appartiennent Saint-Vallier et Laveyron, accueille ainsi plusieurs sites industriels importants, qui présentent la particularité d’être bien répartis sur l’ensemble du territoire, et notamment dans sa partie rurale. C’est le cas du papetier Saica Paper et du producteur de carrelage Novoceram à Laveyron, du porcelainier Revol à Saint-Uze, du fabricant de contenants alimentaires Alphaform à Beausemblant, ainsi que de Delay à Sarras, une entreprise spécialisée dans la marqueterie de luxe. Le tout, sans oublier, bien sûr, Kalistrut Aerospace à Saint-Vallier, héritière de la SARMA.
Cette diversité, souligne Magali Talandier, est un atout pour le territoire, alors que celui-ci « est spécialisé dans des industries peu présentes dansla métropole de Lyon » et peut imaginer trouver avec elle des complémentarités6. La présence de ces différents établissements rappelle, aussi, que la ruralité est parfois un espace d’innovation et d’expérimentation, ce qu’elle a en réalité toujours été. « On a chez nous des pépites et la ruralité c’est aussi ça. Ce n’est pas que des tracteurs », tient à préciser Philippe Delaplacette, président du SCoT et viceprésident de Porte de DrômArdèche7.
La part des emplois dans l’industrie à l’échelle de Porte de DrômArdèche (27,1 %) est ainsi très supérieure à la moyenne nationale (11,8 %). Dans une commune comme Laveyron, cette part dépasse même les 50 %. Ainsi, logiquement, la part des emplois de la sphère productive, dont les activités, selon la définition de l’Insee, produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises de cette sphère, est là aussi bien plus élevée que la moyenne nationale. Elle est de 40,3 % à l’échelle du SCoT des Rives-du-Rhône, et même de 50,7 % au niveau de la seule Porte de DrômArdèche, contre 34,6 % en France.

La part des emplois dans l’industrie à l’échelle de Porte de DrômArdèche (27,1 %) est ainsi très supérieure à la moyenne nationale (11,8 %). Dans une commune comme Laveyron, cette part dépasse même les 50 %. Ainsi, logiquement, la part des emplois de la sphère productive, dont les activités, selon la définition de l’Insee, produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises de cette sphère, est là aussi bien plus élevée que la moyenne nationale. Elle est de 40,3 % à l’échelle du SCoT des Rives-du-Rhône, et même de 50,7 % au niveau de la seule Porte de DrômArdèche, contre 34,6 % en France.
Au-delà, le territoire peut aussi compter sur un autre pilier avec l’agriculture. C’est vrai à l’échelle du SCoT où la part des emplois dans ce secteur atteint 3,3 % contre 2,5 % à l’échelle nationale. C’est vrai aussi concernant Porte de DrômArdèche où, malgré le profil très industriel du territoire, l’agriculture représente 5,4 % des emplois, grâce notamment à la viticulture, à l'élevage, aux cultures céréalières et aux vergers. Le nord de la Drôme offre donc un exemple intéressant de ruralité productive. Le dynamisme de la région masque cependant l’émergence d’enjeux cruciaux. À l’heure où le changement climatique produit des effets de plus en plus concrets, et alors que le territoire continue d’attirer des activités et des habitants, les acteurs locaux doivent aujourd’hui trouver un chemin pour concilier croissance économique et sobriété, afin de garantir un développement pérenne du territoire8.

- 3
Avocat C., « Les industrie rhodaniennes », Revue de géographie de Lyon, 1965/4 (vol. 40) : 227-344.
- 4
Intervention lors de l’atelier de lancement de l’arrêt.
- 5
Intervention lors du « colloque rural local » organisé dans le cadre de l’arrêt.
- 6
Intervention lors de l’atelier de lancement de l’arrêt.
- 7
Intervention lors de l’atelier de lancement de l’arrêt.
- 8
Tous les chiffres à l’exception du premier sont exprimés à l’échelle de Porte de DrômArdèche.
Au nord des départements de la Drôme et de l’Ardèche, les communes de Laveyron, Saint-Vallier, Saint-Uze, Sarras ou encore Champagne, bordent de part et d’autre le Rhône. Le quotidien y est rythmé par un bassin industriel dense où se croisent fabriques de porcelaine, de matériaux de construction, de maroquinerie de luxe et de carrelage.
Cette série est un arpentage photographique, un portrait de ce territoire à travers ses habitants, ses industries et ses paysages.
Carte blanche réalisée pour le second arrêt de la Caravane des ruralités à Laveyron (Drôme), projet porté par le GIP EPAU, du 12 au 15 février 2024.
Par Ophélie Loubat.











Depuis les années 1970, le territoire connaît une croissance quasi continue à l’échelle du SCoT des Rives-du-Rhône. Ce dynamisme, qui bénéficie d’abord aux communes rurales et périurbaines, masque cependant la vulnérabilité du territoire sur plusieurs fronts.
Ce dernier est confronté à la raréfaction de l’eau, ainsi qu’à celle du foncier, à l’heure du zéro artificialisation net (ZAN) et alors que le territoire est candidat au patrimoine Mondial de l’UNESCO. À cela s’ajoute, pour les industriels, la difficulté d’attirer et fidéliser la main-d’œuvre et de transmettre les savoir-faire. Ces problèmes ne sont pas propres à la région, mais elles sont ici accentuées par différents facteurs : l’importance du Rhône pour l’agriculture et l’industrie, l’artificialisation rapide du territoire ou les compétences parfois très spécifiques dont ont besoin les industries locales.
Face à ces enjeux, des initiatives émergent localement. Comme le rapporte un acteur du secteur : « Les industriels sont dans l’obligation de s’adapter ». Saica Paper investit 117 millions d’euros pour moderniser son site, afin de gagner en productivité tout en réduisant ses émissions de CO₂ de 75 %. Revol travaille à la collecte, au filtrage et à la réutilisation des eaux pour sa production, et utilise davantage de matières recyclées. Novoceram, qui mise désormais sur la transition écologique pour se démarquer de ses concurrents, modernise son site pour réduire la consommation en eau et en énergie. Dans le même temps, les collectivités locales mènent un travail important sur le foncier économique : 77 ha ont été remises à l’agriculture ou renaturées, une vingtaine de friches sont en train d’être requalifiées, etc. Elle mène aussi un projet d’extension de son parc Axe 7 qui entend concilier performance économique et environnementale. Enfin, avec le dispositif Objectif emploi, les industriels bénéficient d’un soutien accru de Pôle emploi pour répondre à leurs besoins.
Malgré ses efforts, certains problèmes continuent de peser sur les entreprises locales à l’image de l’accès aux soins ou aux services de petite enfance. La vocation industrielle du territoire se heurte par ailleurs à sa vocation résidentielle et touristique, ainsi qu’à l’impératif de préservation de la biodiversité.
Dans cette situation, bien qu’il n’existe pas de solution miracle, la formalisation d’espaces de dialogue en continu avec les acteurs locaux, à l’échelle du SCoT par exemple, apparaît comme une piste intéressante pour une gestion plus concertée des ressources. « Il ne faut pas laisser la population et les industriels en dehors de nos discussions. Quand ils sont impliqués, le ressenti n’est plus du tout le même », témoigne à ce titre la maire de Laveyron Sylvie Perrot.






Le cas du SCoT des Rives-du-Rhône nous rappelle que l’une des conditions de la réindustrialisation tient certainement à la capacité des acteurs à coopérer à tous les niveaux de l’action publique : entre l’État et les collectivités locales, entre collectivités d’un même territoire, entre acteurs publics et industriels, entre élus locaux et habitants.
Le syndicat mixte se montre ainsi très actif dans la recherche de moyens humains et financiers extérieurs pour aider les entreprises à se développer, comme en témoigne, par exemple, sa participation à un Atelier des territoires. Pilotée au niveau local par les services déconcentrés de l’État, en lien étroit avec les communes et leurs EPCI, et financé par la direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature (DGALN), ce dispositif entend aider le territoire à coconstruire un projet de développement économique et industriel répondant aux enjeux de sobriété foncière, de sobriété des ressources et d’acceptabilité sociale. D’autres actions, peut-être plus opérationnelles, à l’image de l’extension de la zone d’activité Axe 7, illustre aussi l’aptitude du territoire à obtenir des financements extérieurs ainsi qu’à faire travailler ensemble des acteurs ayant des intérêts pouvant diverger (État, collectivités, industriels, associations environnementales), au nom de son développement.
Si ce territoire est susceptible de servir de modèle en matière de coopérations, le succès des initiatives évoquées n’est pas encore garanti. Il repose en effet sur la capacité des acteurs à maintenir et renforcer ces alliances dans le temps, en adaptant constamment leurs stratégies aux évolutions locales, nationales voir internationales.
Territoires d’industrie, un dispositif au service de la réindustrialisation ?
Le lancement, en 2018, du dispositif Territoires d’industrie (TI) vise à encourager les collectivités à adopter de telles postures à une échelle plus large. Réunissant 183 regroupements d’intercommunalités sous la direction des régions et avec le soutien de l’État, ce programme, rappelle Lucas Chevrier9, doctorant en science politique, se distingue par sa méthode décentralisée et la place centrale qu’il accorde aux besoins des industriels locaux. Dans ce schéma, les collectivités ne sont plus de simples exécutantes des politiques étatiques, mais deviennent des partenaires à part entière. Elles disposent de leviers variés et adaptés aux spécificités locales pour répondre aux enjeux complexes que représentent la gestion du foncier, des ressources humaines, ou de l’énergie. Malgré les avancées d’une telle approche, note le chercheur, celle-ci reste relativement modeste au regard d’autres plans.
Pour aller plus loin :
La réussite industrielle des petites villes, Montabone B., « Carnets de territoires », Autrement, 2023.
- 9
Intervention lors du « colloque rural local » organisé dans le cadre de l’arrêt.